C'est tarzan dans la jungle

C’est Tarzan dans la jungle qui rencontre Brigitte,

Actrice nationale qui pour le front milite.

« Je pousse un cri, dit-elle. Tu portes une fourrure,

Pour cacher de ta bite les grosses boursouflures.

« C’est la loi du talion, lui rétorque Tarzan.

Toutes les bêtes font œil pour œil dent pour dent. »

« Mais le pauvre animal que tu as dépecé

Était de la nature un innocent bébé ! »

« L’innocence ma chère ne dure qu’un moment.

Et tu es bien placée pour n’en pas dire autant !

Souviens-toi de ta gloire en ta jeunesse prime,

Défendais-tu la cause des pauvres et des victimes ?

Il t’a fallu laidir et te voir oublier

Pour pousser tes hauts cris contre l’humanité.

Tu étais l’ingénue et te voilà pimbêche

Comme sont les naïfs lorsque leur cœur s’assèche. »

« Mais qui es-tu Tarzan pour me causer ainsi ?

Je vais pour me venger le dire à Jean-Mary ! »

De la jungle dis-lui je suis fils adoptif,

Je me suis intégré en modèle exclusif.

Entre nature et moi s’est fait une symbiose

Dont je suis légataire au titre de l’osmose.

Les bêtes ne me targuent d’aucune différence,

Et ne tiennent rigueur de mon intelligence. »

« Si l’on veut comparer aux hommes ce talent,

Les chiens à mon avis sont plus intelligents ! »

« Quelle chienne d’idée que tu profères là !

Si Brigitte tu es, bardot tu resteras.

Si par inadvertance la nature créée l’erreur,

Je crains que tu n’en sois l’exemple le meilleur.

Il ne te suffisait d’être une xénophobe,

Ma vieille te voilà devenue homophobe !

C’est une maladie qu’on dit auto-immune

Qu’on recense parmi des couches bien communes.

Ces névroses se soignent, mais cela prend du temps

Mais au vu de tes rides ce n’est pas suffisant. »