A propos



Autrement, outrement..


Ci suivent des fables commises à mes débuts, époque pas si lointaine où l'oreille me suffisait pour compter jusqu'à douze. Je n'avais alors pas idée des rigueurs de l'alexandrin, de sorte que mes vers coulaient avec exubérance et naïveté. Nombre de ces textes sont mauvais, d'autres exécrables et d'autres encore me font honte. Mais je veux assumer.

Même s'il est verbeux, ce côté spontané n'est toutefois pas dénué de charme (j'ai le pardon facile). Puisqu'affranchi de certaines contraintes, il permet une plus grande liberté de vocabulaire, d’emploi de tournures, et surtout de ton qui donne une apparence de prose au récit. 

Ainsi, porté par le goût du conte, je laisse filer ma plume avec fantaisie.
Cependant, tout le monde (hélas !) pourra noter que le style n'est pas léché ; il fait un peu brut de décoffrage, ce qui donne aux textes, je trouve, ces airs patauds qu'ont les petits chiens.

J'espère que vous saurez accueillir avec bienveillance ces petits chiots, ces premiers pas hésitants, ces premières œuvres, (et premiers jets) avec leur plâtre encore frais, ces ébauches grossières et mal assurées, ces esquisses bancales de poésie, ces brouillons immatures qui sont le lot de tous les débutants.

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